Dans le viseur de plusieurs clubs dont Marseille, Jimmy Briand explique son choix lyonnais comme une évidence. Ses objectifs : progresser et « aider Lyon à gagner à nouveau des titres ».
Jimmy Briand, plusieurs clubs se sont penchés sur votre cas mais vous avez choisi Lyon. Pourquoi ?Il y avait plusieurs destinations possibles mais quand Lyon s’est présenté, je me suis dit que cela pouvait être très intéressant pour moi. J’ai réfléchi, et ce choix m’a rapidement semblé le meilleur. J’ai senti l’envie de tout le monde de m’avoir et de reconquérir le titre. L’objectif est aussi d’aller loin en Ligue des Champions. Pour ma progression, c’est très bien.
L’OL reste sur deux saisons sans titre. Cela ne vous a-t-il pas refroidi ?Non, pas du tout. L’OL reste le club des années 2000. Je viens pour aider Lyon à gagner à nouveau des titres. On va essayer avec mes nouveaux coéquipiers de vite trouver les automatismes pour atteindre cet objectif.
Avez-vous déjà eu des contacts avec vos nouveaux partenaires ?J’ai discuté un peu avec Bafé (Gomis) que je connais bien. J’ai aussi beaucoup discuté avec Sylvain Wiltord, qui m’a dit que c’était le bon choix de venir ici. Je vais apprendre petit à petit connaître l’équipe. J’en ai déjà côtoyé certains en équipe de France ou à Rennes. J’ai hâte de commencer.
Vous pouvez jouer à droite comme dans l’axe mais quel est votre poste de prédilection ?Je le dis depuis toujours : avant-centre. Mais j’ai appris à jouer à droite et je peux m’adapter aux deux postes. Je serai à la disposition du coach, qui m’a bien indiqué que cette polyvalence allait me servir.
Il a également dit que vous pouviez dépanner à gauche…Oui, ce sont des postes offensifs. J’ai beaucoup de repères à droite mais je suis prêt à jouer à gauche. Je suis là pour aider l’équipe. Il n’y a pas de souci.
« Apporter mon esprit guerrier »La pression du titre, la Ligue des Champions n’ont pas l’air de vous impressionner…Non, ça ne m’impressionne pas. C’est ce que je voulais. J’avais envie de grandir après Rennes. L’OL, c’est ce qu’il me fallait. Avec l’équipe qu’on a, il y a de quoi faire.
Découvrir la Ligue des Champions a pesé dans votre choix ?Oui, c’est sûr. Je veux continuer à progresser en me frottant aux meilleures
équipes européennes. Quand je vois le parcours réalisé par Lyon la saison dernière, je me dis que c’est le choix qui s’imposait.
Remplacer Sidney Govou n’est pas trop pesant ?Non. Ce qu’a fait Sidney est incroyable et je ne peux qu’être admiratif. Je ne viens pas pour le remplacer mais pour écrire mon histoire. Je serai à son poste sur le terrain mais je ne remplace personne : ce qu’il a fait est trop grand pour moi.
La déception de ne pas être en Afrique du Sud est-elle digérée ?Oui, complètement. Cela faisait deux ans que je n’avais pas pris de
vacances et cela m’a fait beaucoup de bien. Cette fraîcheur va servir à mon nouveau club.
Votre profil semble bien correspondre à la vision de Claude Puel…Oui, mon état d’esprit guerrier lui a plu et plaît aux dirigeants. Je suis là pour apporter ça et mon savoir faire : marquer et faire des passes.