Large vainqueur de Benfica (4-1), Liverpool a effacé sa défaite de la manche aller (1-2) et disputera les demi-finales de la Ligue Europa face à l'Atletico Madrid qui a éliminé Valence (2-2, 0-0). (Photos Reuters)
Bien mal embarqué en Premier League en vue de la Ligue des champions, Liverpool s'est donné des raisons de croire en une belle fin de saison. Large tombeur de Benfica (4-1) après s'être incliné à l'aller 1-2, le club anglais s'est hissé dans le dernier carré de la Ligue Europa et n'est plus qu'à trois matches d'une 9e couronne continentale (5 C1, 3 C3 affublent déjà son palmarès).
Doublé de Torres, Cardozo pas loin
Les Reds peuvent joliment manoeuvrer mais ils ne l'ont que trop peu montré cette saison, laissant Tottenham et Manchester City prendre une avance peut-être irréversible pour la 4e place, dernier strapontin offrant la C1. Très inconstants, ils peuvent pourtant rêver d'une fin d'exercice échevelée s'ils réitèrent le même type de performance que celle face à Benfica, jeudi. Défaits à l'aller, les Anglais affichaient une belle sérénité avant la manche retour, parfaitement confiants en leurs chances de renverser la vapeur. Après tout, un but suffisait. Il est survenu à la 27e minute grâce à Kuyt alors que l'entame britannique avait été compliquée. Lucas (34e) et Torres (58e, 82e, voir le film du match en lien ci-dessous) ont offert un avantage plus conséquent alors qu'entre temps, Benfica y a cru. Déjà buteur sur coup franc à la 70e, Cardozo aurait pu récidiver si sa tentative, bien partie pour trouver le cadre et tromper à nouveau Reina, n'avait pas été détournée six minutes plus tard (76e).
Valence furieux
Pour une place en finale, Liverpool défiera l'Atletico Madrid qui a validé son bon résultat nul (2-2) décroché à l'aller sur le terrain de Valence (0-0). Comme à l'aller (un but chacun), Forlan et Villa n'ont pu se départager dans leur magnifique duel de buteurs. Tous deux ont trouvé les montants. Forlan d'une frappe du droit (75e) sur le poteau et Villa d'un missile du droit heurtant la transversale (81e). Furieux au coup de sifflet final, les Valencians avaient de quoi être irrités : ils auraient dû bénéficier d'un penalty flagrant pour une faute sur Zigic (85e), accroché par le maillot.
Emmanuel Langellier